Dossiers pédagogiques
Cinéma

 


La revue Trafic

20 ans, 20 films

Du 11 au 30 janvier 2012


 

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La revue Trafic – Écrire sur le cinéma

Revoir les films à travers l’écriture

Le présent de l’auteur

Études, chroniques, lettres…

Textes, extraits
Serge Daney
Raymond Bellour, Sylvie Pierre et Patrice Rollet

20 ans, 20 films
Le programme

 

 

LA REVUE TRAFIC - ÉCRIRE SUR LE CINÉMA retour sommaire

Écrire sur le cinéma. Comment ? Pourquoi ? Il y a 20 ans, Serge Daney, avec pour compagnons de route Raymond Bellour, Jean-Claude Biette, Sylvie Pierre et Patrice Rollet, créait la revue Trafic pour renouveler le sens de l’exercice. Écrire : une façon de prendre distance, de voir et de montrer, de prolonger la parole provoquée en nous par le cinéma.

À l’occasion de ses 20 ans, la revue Trafic s’associe au Centre Pompidou pour proposer à 20 de ses auteurs - cinéastes, critiques, philosophes, écrivains, historiens d’art - de choisir et de présenter un film né au fil de ces 20 années. Un cycle pour voir et entendre parler sur le cinéma.
Marcos Uzal, dernier venu au conseil de Trafic, présente ici la revue, sa philosophie, ses auteurs : un texte précieux pour qui veut écrire sur cet art en perpétuelle réinvention. 

 

 

REVOIR LES FILMS À TRAVERS L’ÉCRITURE retour sommaire

QUI A CRÉÉ TRAFIC ? ET POURQUOI ?

Revue Trafic n°1 : couverture

La revue Trafic a été créée par l’un des plus importants et influents critiques de cinéma de l’après-guerre : Serge Daney (1944-1992). Après avoir fondé une petite revue éphémère à l’âge de 18 ans, Visages du cinéma, il intégra en 1964 le comité de rédaction des Cahiers du cinéma, prestigieux mensuel dont il fut rédacteur en chef entre 1973 et 1981. Puis il dirigea le service cinéma du journal Libération à partir de 1981. En passant ainsi d’un mensuel à un quotidien, il voulait expérimenter un autre rapport à l’actualité et à l’écriture, plus direct, moins théorique. Ses chroniques de Libération sont exemplaires par leur façon de se saisir à bras-le-corps de toutes les questions soulevées par l’actualité cinématographique, ainsi que télévisuelle (Daney consacra une chronique à la télévision, intitulée Le salaire du zappeur). 

Après des années très prolifiques à Libération, Daney souhaita à nouveau changer de rythme et de mode d’écriture. La création de Trafic fut peut-être d’abord pour lui une façon de ne pas succomber à la désillusion. En effet, est venu un temps où celui qui écrit sur le cinéma doit admettre qu’il se tient dans une position minoritaire, et qu’il ne fait qu’envoyer des bouteilles à la mer. Mais assumer cette position, c’est aussi se donner plus de liberté : la liberté de se dégager de l’actualité pour explorer d’autres présents, et de le faire de son seul point de vue, sans dépendre d’aucun impératif. 

 

POURQUOI ÉCRIRE SUR LE CINÉMA ? QU’EST-CE QU’UNE REVUE ?

« On ne voit bien les choses que quand on est capable de les dire, de les faire revenir par la parole »

Comme le disait Daney, parler d'un film après l'avoir vu est fondamental dans l'expérience de spectateur, « car on ne voit bien les choses que quand on est capable de les dire, de les faire revenir par la parole »[1]. Et écrire sur le cinéma consiste d’abord à prolonger cette parole que les films provoquent en nous. Tant qu'il y aura des films, des spectateurs en parleront et parmi eux certains éprouveront toujours le besoin d'écrire, car « si plus personne n’écrit, alors du coup plus personne ne parle, plus personne ne voit »[2]. C’est avant tout cette nécessité de revoir les films à travers l’écriture qui importe dans Trafic : « une revue est faite pour revoir, et peut-être pour voir ce qu’on n’a pas vu la première fois »[3].

1. « Trafic au Jeu de Paume – Propos de Serge Daney », Cahiers du cinéma, n°459, juillet-août 1992, p.64. 
2.
Ibid. 
3. Ibid
., p.60.

POURQUOI UN TRIMESTRIEL ?

Le fait que Trafic soit un trimestriel est essentiel. C’est une question de tempo et de distance : on n'écrit pas les mêmes choses et pas de la même façon dans un quotidien, un mensuel ou un trimestriel. Plus le rythme de parution est long, plus le recul sur l'actualité est grand. Daney estimait que l’actualité cinématographique ne nous offrait plus assez de grands films et qu’en même temps de plus en plus de choses importantes se créaient en marge de cette actualité. Le rythme d’un quotidien ou d’un mensuel n’était donc plus le bon pour essayer de rendre compte du cinéma dans son ensemble. 
Trafic s’offre le luxe du temps à une époque où tout va très vite, et elle donne aux films plus de temps que ne leur en laisse l’actualité, accordant autant de place à des films inédits ou anciens qu'à des films distribués en salles. Loin d’être une posture élitiste, cette liberté consiste d’abord à considérer que le cinéma ne se réduit pas aux choix et aux cadences imposés par les distributeurs.

 

« LE PRÉSENT DE L’AUTEUR » retour sommaire

POURQUOI N’Y A T-IL QUE DU TEXTE ET PAS D’IMAGES DANS TRAFIC ?

« Importe d’abord le désir de chacun d’écrire sur un film ou un cinéaste particulier »

Au présent de l’actualité répond ce que Daney appelle « le présent de l’auteur » : importe d’abord le désir de chacun d’écrire sur un film ou un cinéaste particulier, ou de faire des liens entre des œuvres et des artistes à partir de ses préoccupations du moment. Et ce désir personnel de chaque auteur, situé au-delà de toute contrainte extérieure, est forcément au présent. 

Trafic est donc une revue de cinéma qui privilégie l’écriture, c’est-à-dire qu’elle a encore l’exigence de croire qu’un point de vue s’exprime d’abord par la manière dont on écrit, et qu’écrire est une façon de voir et de montrer. Ces textes ne sont pas dans les images, ni même à côté, ils se situent dans ce temps de la parole et de l’écriture qui vient après les images, pour se les remémorer, les comprendre, se les approprier. C’est ce qui explique la simplicité de la maquette de Trafic et le fait que l’on n’y trouve pas de photographies (exceptée la petite vignette en couverture) : seule la force de chaque texte compte ici, et les uniques images qui y trouvent place sont celles que l’écriture restitue, invoque ou créé. 

 

QUI ÉCRIT DANS TRAFIC ?

Serge Daney ne tenait pas à créer une revue se contentant de rassembler des textes proches de sa sensibilité et de sa cinéphilie, il voulait au contraire que s’y croisent des auteurs venant d'horizons différents. Cette ouverture est sensible dès le choix des quatre compagnons de route qui composèrent avec lui le comité de rédaction. Daney s'entoura de deux proches amis de l'époque des Cahiers du cinéma, Jean-Claude Biette (qui était également cinéaste) et Sylvie Pierre ; mais il fit aussi appel à Raymond Bellour pour sa connaissance de questions et de domaines qui l'intéressaient de plus en plus sans qu'ils fassent partie de sa culture cinéphilique : le cinéma d'avant-garde, l'art vidéo, la photographie, les rapports entre le cinéma et les autres arts. Enfin, il sollicita Patrice Rollet, qui était à l'époque directeur littéraire des Cahiers du cinéma, pour ses expériences éditoriales mais aussi pour son goût du cinéma expérimental autant que du cinéma classique. 

Par ailleurs, Daney tenait à faire écrire des auteurs dont le cinéma n'était pas la discipline principale : des philosophes, des historiens de l'art, des écrivains. Lorsqu'en 2004, juste après la mort de Jean-Claude Biette, le comité de rédaction créait le conseil de rédaction pour l'aider dans ses réflexions et ses recherches, il choisit des auteurs fidèles à la revue et qui représentent bien sa pluralité : Jean Louis Schefer (historien d'art et écrivain), Jacques Rancière (philosophe), Leslie Kaplan (écrivain), Pierre Léon (cinéaste), ainsi que le critique américain Jonathan Rosenbaum (car Trafic a toujours eu la volonté de ne pas se cantonner à des auteurs français). L'an passé, je fus moi-même invité à y entrer. À travers le comité et le conseil de rédaction, on voit donc bien la volonté de Trafic de s'intéresser à tous les types de créations cinématographiques, de créer des passerelles entre le cinéma et d'autres disciplines, et de s'ouvrir à des auteurs de toutes origines et générations.

 

 

ÉTUDES, CHRONIQUES, LETTRES… retour sommaire

QUELS TYPES DE TEXTES TROUVE-T-ON DANS TRAFIC ?

La variété des auteurs engendre forcément une grande variété de textes. Et si la revue s'appelle Trafic (c'est à Jean-Claude Biette que l'on doit ce titre emprunté à celui d'un film de Jacques Tati), c'est d'abord parce qu'elle veut être un lieu de circulation de points de vue, de modes de pensée et d'écriture divers. Essayons de classer les différents types de textes que l'on y trouve :

Des études et des essais, historiques ou esthétiques, sur des films, des cinéastes, ou des questions théoriques. 

Des textes qui s'apparentent plus à des chroniques, pouvant même prendre la forme d'un journal (comme c'est le cas des premiers textes de Daney pour la revue), où l'auteur se livre à des réflexions libres sur divers objets et questions qui le touchent. Il s'agit alors d'être au plus près de ce « présent de l'auteur » auquel tenait Daney, faisant toujours écho à une actualité. À la suite de Daney, Jean-Claude Biette et Pierre Léon écriront régulièrement ce type de textes. C'est aussi la tonalité qui est privilégiée pour le texte d'ouverture de chaque numéro, si possible lié à des films et des questions ayant un rapport direct avec l'actualité.

Certains textes sont des lettres, souvent écrites par des auteurs étrangers qui nous donnent des nouvelles de l'actualité et de la situation du cinéma dans leur pays. Il arrive aussi qu'un texte se compose d'un échange épistolaire entre deux auteurs, prolongeant ainsi par l'écrit une discussion amicale. 

Depuis sa création, Trafic a toujours tenu à accorder une place importante aux cinéastes. Certains d'entre eux écrivent régulièrement sur le cinéma des autres (outre Jean-Claude Biette et Pierre Léon, c'est aussi le cas du cinéaste espagnol Victor Erice et de l'Américain Mark Rappaport, collaborateurs de la revue). D'autres répondent ponctuellement aux sollicitations de la revue pour nous livrer des réflexions sur leur art et leur travail. Enfin, Trafic publie régulièrement des documents de travail de cinéastes, des lettres, des synopsis, des présentations de travaux en cours ou de projets non réalisés. 

Comme nous l'avons déjà évoqué, Trafic tient à solliciter des auteurs qui ne sont pas des spécialistes du cinéma : philosophes, historiens de l'art, écrivains, plasticiens... Certains d'entre eux écrivent directement sur le cinéma, d'autres écrivent sur leur sujet de prédilection mais à travers un angle susceptible de nourrir une réflexion sur le cinéma.

Trafic ne se contente pas de solliciter l'écriture de textes, elle publie aussi des textes anciens, inédits, devenus introuvables ou encore non traduits en France. Il peut s'agir de textes écrits par des critiques, des cinéastes, des écrivains ou des philosophes, appartenant à chacune des catégories décrites plus haut : essais, documents de travail, lettres, textes sur le cinéma ou concernant un autre domaine. C'est ainsi que l'on peut lire dans Trafic des textes d'auteurs aussi prestigieux que Leibniz, William Faulkner, Jack Kerouac ou Maurice Blanchot.

 

COMMENT EST CONSTITUÉ UN NUMÉRO DE TRAFIC ?

Trafic n'est pas une revue thématique. Ses numéros se composent généralement de textes indépendants ou de petits ensembles, les uns répondant parfois aux autres, ou alors créant de grands écarts thématiques ou historiques souvent fructueux. La composition d'un numéro peut alors s'apparenter à un montage cinématographique où des éléments différents se mettent à trafiquer quelque chose ensemble. Cependant, il arrive qu'un numéro se centre sur un sujet unique : le n°37, entièrement dédié à Serge Daney ; le n°41, à Fritz Lang et Alfred Hitchcock ; le n°50, tentant de répondre de multiples façons à la question « Qu'est-ce que le cinéma ? » ; le n°56, consacré à John Ford ; le n°65, aux acteurs.

 

 

TEXTES, EXTRAITS retour sommaire

SERGE DANEY 

Trafic, revue de cinéma

[...] Chacun sent bien que le cinéma est pris depuis longtemps dans une évolution en forme de virage interminable. Cette histoire du « cinéma moderne » dont beaucoup d’entre nous ont subi le choc est néanmoins derrière nous et il nous appartient au moins de décrire ce qui vient, fût-ce l’effacement relatif du cinéma.
Au bout de ce virage, aujourd’hui, c’est en effet tout le cinéma passé qui s’inscrit dans le rétroviseur de notre culture de cinéphiles. C’est ce poids de passé, d’émotions engrangées, de tradition orale, de complicité profonde avec l’histoire du siècle et avec nos propres biographies éparpillées, qui nous est donné dans une étrange simultanéité. Et c’est cela qui fait qu’aujourd’hui le cinéma est plus fort, plus présent dans nos têtes que sur les écrans de nos villes. Il y a là toute une richesse subjective qui fait écrire, mais désormais à la première personne du singulier.
C’est pourquoi Trafic assumera sa double nature : revue de cinéma, elle appartient à tous ceux pour qui l’image et l’écrit, quoiqu’irréconciliables, ont comme un destin commun. Cela veut dire que la réalité intrinsèque des textes prévaudra toujours sur la relative opportunité de leurs sujets.
Intempestive, notre actualité sera d’abord la force qui pousse quelqu’un à écrire sur, disons, John Ford parce qu’il y a une urgence personnelle à le faire et que cela ne pourrait plus être publié ailleurs…
Différents types de textes coexisteront dans la revue. 1) Des « chroniques » très personnalisées, suivant au jour le jour l’actualité cinématographique. 2) Des « Lettres de… », écrites dans un style volontairement épistolaire, venant d’amis isolés, lointains, du bout du monde. 3) Des textes appartenant au passé du cinéma, français ou étranger, devenus indisponibles, honteusement ignorés ou carrément inédits. 4) Des textes de cinéastes, sur le mode du « work in progress », moments de bilan, étapes, éléments de travail. 5) Des textes plus précisément consacrés aux aventures de l’« image » en général et à la façon dont elles éclairent le cinéma et sont éclairées par lui. 6) Des interventions libres de philosophes, d’écrivains, de romanciers. 7) Des essais ponctuels, cinéphiliques mais intempestifs…

Serge Daney, hiver 1991

« Si plus personne n’écrit, alors du coup plus personne ne parle, plus personne ne voit »

[…] Pour moi la cinéphilie, c’est ce que j’appelle la tradition orale, c’est un ensemble de pratiques sociales. Si vous enlevez l’une d’entre elles, par exemple si plus personne n’écrit, alors du coup plus personne ne parle, plus personne ne voit, car on ne voit bien les choses que quand on est capable de les dire, de les faire revenir parfois. Je me dis que je n’aurais pas de plaisir à revoir un film tel qu’il est et tel que je l’avais oublié si, pendant toutes ces années où je ne l’avais pas vu, je n’avais pas quand même parlé de lui. Entre ce qu’on hallucine, ce qu’on veut voir, ce qu’on voit vraiment et ce qu’on ne voit pas, le « jeu » est infini – et là on touche à la partie la plus intime du cinéma.
Mais il faut que ce jeu se dise à un moment. Ceci pour dire à quel point Trafic consiste à remplacer les discussions perdues […] 
Extrait de la brochure « Trafic, 20 ans, 20 films »

 

RAYMOND BELLOUR, SYLVIE PIERRE ET PATRICE ROLLET

Il y a vingt ans naissait Trafic. La revue dont, après avoir dirigé la rédaction d’un mensuel (Cahiers du cinéma), puis la rubrique « Cinéma » d’un quotidien (Libération), Serge Daney eut le désir pour continuer à écrire et à faire écrire sur le cinéma. Le cinéma avait changé, il allait changer plus encore. Il était définitivement devenu minoritaire dans le grand monde des images. Mais le fantasme de sa mort commençait à passer de mode. Il suffisait d’ouvrir les yeux pour voir que, dans des pays du monde de plus en plus nombreux, on produisait toujours plus de films, dans des conditions souvent difficiles, mais dont ils tiraient aussi leur force et leur nouvelle étrangeté. Le cinéma ne cesserait de se réinventer. Il fallait donc le servir autrement, librement, en prenant son temps, au rythme apaisé mais vigilant d’une revue trimestrielle.

Rassembler tous les fils, avec patience. Écrire, faire écrire : Trafic, grâce au soutien fidèle de son éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, est devenu une revue d’écriture, sans images, pour mieux écrire les images. Celles du cinéma, d’abord, mais aussi toutes celles qui de plus en plus l’entourent, à condition de bien évaluer les différences. Faire écrire tous ceux que le cinéma touche toujours au plus près : cinéastes, critiques, écrivains, philosophes, historiens d’art, essayistes de tous bords (parmi eux nombre d’étrangers, Trafic s’étant attaché à beaucoup traduire), sous condition d’un engagement personnel de style et de pensée dont le texte seul fait foi. Cela implique une attention à l’actualité, mais aussi bien à l’actualité de chaque auteur et de chaque lecteur à qui nous la demandons, à travers le passé toujours présent du cinéma.
Cela suppose d’interroger sans cesse ce qu’est et ce que devient le cinéma. […]

Raymond Bellour, Sylvie Pierre et Patrice Rollet. Extrait de la brochure « Trafic, 20 ans, 20 films »

 

 

20 ANS, 20 FILMS - LE PROGRAMME retour sommaire

Revue Trafic n°80 : couverture



Mercredi 11 janvier

20 h cinéma 1
Sierra de Teruel, 1939 de Víctor Erice, 2006, 19', en sa présence (sous réserve)
Saltimbank
, de Jean-Claude Biette, 2002, 92', en présence de Jeanne Balibar, Jean-Christophe Bouvet, Pierre Léon, Raymond Bellour, Sylvie Pierre, Patrice Rollet. Ouverture semi-publique

Jeudi 12 janvier
20 h cinéma 1
A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, 2001, 140', choisi et présenté par Jonathan Rosenbaum

Vendredi 13 janvier
20 h cinéma 2
Le Bassin de J.W. de João César Monteiro, 1997, 128', choisi et présenté par Marcos Uzal 

Samedi 14 janvier
14 h 30 petite salle
Serge Daney présente Trafic au Jeu de Paume, 1992, 120' env., et interventions de Raymond Bellour, Sylvie Pierre et Patrice Rollet
17 h 30 cinéma 2
La Belle Journée de Ginette Lavigne, 2010, 67', choisi et présenté par Jean-Louis Comolli 
20 h cinéma 1
Café Lumière de Hou Hsiao-hsien, 2003, 109', choisi et présenté par Frédéric Sabouraud

Dimanche 15 janvier
14 h 30 cinéma 2
Craneway Event de Tacita Dean, 2009, 108', choisi et présenté par Hervé Gauville
17 h cinéma 1
Crash de David Cronenberg, 1996, 100', choisi et présenté par Mark Rappaport

Lundi 16 janvier
20 h cinéma 2
Encontros de Pierre-Marie Goulet, 2006, 105', choisi et présenté par Bernard Eisenschitz

Jeudi 19 janvier
20 h cinéma 1
Film Socialisme de Jean-Luc Godard, 2010, 102', choisi et présenté par Jean Narboni

Vendredi 20 janvier
20 h cinéma 1
L’Homme sans passé d’Aki Kaurismäki, 2002, 97', choisi et présenté par Leslie Kaplan

Samedi 21 janvier
17 h cinéma 1
Inland de Tariq Teguia, 2008, 138', choisi et présenté par Jacques Rancière
20 h cinéma 2
Loin d’André Téchiné, 2001, 120', choisi et présenté par Jacques Bontemps

Dimanche 22 janvier
14 h 30 cinéma 1
Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz, 2010, 266', avec entracte, choisi et présenté par Jean-Louis Schefer
19 h cinéma 2
Palombella rossa, de Nanni Moretti, 1989, 89', choisi et présenté par Fabrice Revault

Lundi 23 janvier
20 h cinéma 1
Le Rêve de Cassandre de Woody Allen, 2007, 108', choisi et présenté par Marie-Anne Guerin

Jeudi 26 janvier
20 h cinéma 2
Saraband d’Ingmar Bergman, 2003, 107', choisi et présenté par Raymond Bellour

Samedi 28 janvier
14 h cinéma 2
Soy Cuba de Mikhaïl Kalatozov, 1964, 143'
17 h cinéma 2
Soy Cuba, le mammouth sibérien de Vicente Ferraz, 2005, 90', choisi et présenté par Sylvie Pierre
20 h cinéma 2
36 vues du pic Saint-Loup de Jacques Rivette, 2009, 84', choisi et présenté par Pierre Léon

Dimanche 29 janvier
14 h 30 cinéma 2
Val Abraham de Manoel de Oliveira, 1993, 207', choisi et présenté par Youssef Ishaghpour
19 h cinéma 2
Wolff von Amerongen a-t-il commis une faillite frauduleuse ? de Gerhard Benedikt Friedl, 2004, 73'
Knittelfeld – Stadt ohne Geschichte
de Gerhard Benedikt Friedl, 1997, 35'
choisis et présentés par Christa Blümlinger

Lundi 30 janvier
20 h cinéma 2
Zefiro Torna or Scenes from the Life of George Maciunas de Jonas Mekas, 1992, 34'
Scenes from the Life of Andy Warhol
de Jonas Mekas, 1990, 35'
Happy Birthday to John
de Jonas Mekas, 1995, 18'
choisis et présentés par Patrice Rollet

 

 

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Crédits
© Centre Pompidou, Direction de l’action éducative et des publics, décembre 2011
Texte : Marcos Uzal
Maquette : Michel Fernandez
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Coordination : Marie-José Rodriguez, responsable éditoriale des dossiers pédagogiques