My Crasy Life logo mirrored


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Jean-Pierre Gorin,
Grande-Bretagne / Etats-Unis, 1991,
95 min

"Crasy" avec un 's' au lieu d'un 'z', c'est l'orthographe que préconisent les "Gangsters" et non le dictionnaire Webster. Les "Bangers" sont des gangsters. La preuve : banger = gangbanger = gangster = membre d'un gang. Le cinéaste partage la vie de jeunes desperados américains d'aujourd'hui, hommes de violence se déplaçant par hordes, parlant leur propre langage audiovisuel secret, celui du jargon rap et de l'agilité des graffeurs. Un documentaire réaliste rythmé d'entrevues se transforme en récit de fiction, accompagné d'évènements mis en scène. Ainsi, les informations s'affichant à l'écran des ordinateurs installés dans les voitures de police sont matérialisées par une voix "Hypertalk". Les signes quotidiens apparents dans l'existence urbaine de ces jeunes hommes de couleur, destinés pour la plupart à une mort violente et prématurée ou à la prison, trahissent des modèles mentaux et émotionnels liés sans équivoque à un travestissement ambigu de la famille. Jean-Pierre Gorin arrive à pénétrer dans un tissu social "étranger" et complexe, grâce à sa collaboration intense avec ses "sujets d'étude". "A partir de quand les questions à un gangster peuvent-elles être seulement posées par un gangster ?". Les membres du Long Beach California Samoa Crip Gang en imposent les conditions et donnent le ton du film. Il est parfaitement clair : "Fuck Margaret Mead! That's M.E.A.D.! "

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